Les vacances dans un camping
Vous avez passé vos vacances en famille dans un camping. Quel désastre! Tout était affreux: les installations, la nourriture… tout. Même le temps était mauvais!
De retour chez vous, qu’est-ce que vous notez à ce sujet dans votre journal intime?
le 20 juillet 2016, 20h
Cher journal,
On vient de rentrer de vacances.
Que je suis heureuse d’être dans ma salle de bains propre! J’ai de l’eau chaude, de la mousse, du shampooing et des serviettes de bains!
Le camping et la vie en plein air, ce n’est pas mon truc! En fait, c’est affreux! Je ne comprends pas comment les gens aiment bien vivre dans “des niches” sans aucun confort? Il fait froid et humide. Il pleut sans cesse. Les repas sont basiques. La nature a aussi un côté sauvage qui fait mal! Là où nous étions, il y avait une forêt toute sombre, une plage avec des cailloux, une rivière trop froide avec plein d’insectes… En quelques jours, j’ai été couverte d’écorchures et de piqûres de moustiques. Un vrai cauchemar!
Pourquoi mes parents sont-ils tellement heureux de leurs vacances au camping? Ils disent qu’ils se sont reposés au calme… Il faut dire qu’ils étaient décontractés et qu’ils avaient l’air d’un jeune couple en vacances. Moi, en revanche, j’adore la vie civilisée, la ville urbaine avec ses bruits, ses voitures et ses lumières. J’aime la foule dans les rues et le lèche-vitrine. Au début des vacances, je me suis donc un peu ennuyée!
Heureusement, en participant à des animations et à des compétitions au camping, mon frère et moi avons rencontré d’autres jeunes sympas. Les animateurs avaient des jeux d’équipe parfois “cruels” ou l’on devait courir, sauter, plonger, nager …C’était épuisant (mon frère a même failli se noyer dans la rivière!) mais on a bien rigolé et on s’est fait de nouveaux amis! Le soir, on rencontrait les copains et les copines dans la salle des jeunes, on écoutait les blagues et les anecdotes. Certains jouaient de la musique, d’autres chantaient et dansaient. C’était vraiment sympa! J’ai bien aimé la liberté et la convivialité des vacances. Il n’y avait pas de routine, pas d’horaires. On vivait à notre rythme sans contrainte. On se souciait moins des apparences. C’est même curieux la façon dont les parents et les jeunes étaient plus à l’écoute les uns des autres…
J’ai horreur de camper – c’est ma bête noire – mais il faut regarder les choses du bon côté : on a tous eu des moments inoubliables! Je vais garder de nombreuses photos de ces vacances en famille.
À demain,
Kate